Les incendies à Mens
Régulièrement de nombreux incendies ravagent Mens. Quelques exemples :
– 1598 : la moitié du bourg est brûlée. Les maisons sont en grande majorité couvertes de paille, de chaume ou de bardeaux. Quelques personnes les plus fortunées ont des maisons couvertes en ardoises mais qui explosent sous la chaleur.
– 1628 : un immense incendie détruit une grande partie de Mens. Le toit du bâtiment de l’église est brûlé. Les archives sont détruites.
– 1630 : 40 maisons brûlent.
– 1650 le premier temple brûle.
– 1663 : grand incendie de Décembre. On a utilisé des bougies pour aller dans les granges.
– Le 30 septembre 1731, lors de l’assemblée générale, les habitants du bourg de Mens réclament la construction d’une nouvelle halle, l’ancienne ayant été entièrement détruite par le feu.
– 1785 : lors d’une délibération de l’assemblée devant la persistance des risques d’incendies on envisage de demander à chaque habitant aisé d’acheter un panier doublé de basane (peau de mouton tannée) pour lutter contre le feu.
Les habitants réclament l’installation de fontaines (ici lien avec panneau 4)
En 1802 Joseph Fourier, célèbre mathématicien et physicien, est nommé préfet de l’Isère par Napoléon. Il interdit les toits de chaume. La commune de Mens va alors édicter un règlement valable pour 10 ans : Les habitants qui payent plus de 50 francs d’impôts devront changer leur couverture dans les 2 ans, les autres ont un délai de 10 ans. La commune prendra en charge le coût des tuiles pour les personnes peu aisées et elle demande une aide financière au gouvernement.
On fait appel à des tuiliers du canton du Tessin en Suisse Italienne qui viennent avec leur moule et leur savoir-faire. Les toits de Mens vont ainsi se recouvrir de tuiles écailles. On utilise l’argile de la région dans les trois tuileries de Mens.
L’essentiel de cet article est renseigné avec les archives de Mens